mardi 20 décembre 2016

DE LA CONDITION FEMININE CHINOISE....... DEUX ROMANS DE SU TONG... et autres.....


Un peu de beauté dans un monde de brutes ou l'inverse ?
Après avoir vu l'élection de Miss France, où l’on a suivi les activités de jeunes femmes “objet” choyées à outrance, 
MSG photo prise pendant l'emission.......
je viens de terminer un roman de Su Tong, “Riz”? Et je m'interroge ! 
Je me dis que le sort des femmes est bien variable et leurs conditions de vies extrêmes, que l’on soit d’un pays ou d’un autre, d’un milieu ou d’un autre.....
Nos jeunes femmes européennes se plaignent d’un manque de parité  “hommes-femmes” . Certes il y a encore à faire dans ce domaine, mais combien ce pourrait être intéressant pour elles de lire des livres comme celui-ci et de constater combien leur sort est enviable par la liberté qu’elles ont et leur place dans la société  ! (Le respect, c’est autre chose !!!!!!!!!)

Vous connaissez déjà Su Tong  par son roman : “Epouses et concubines” ( et le film qui en a été tiré). Pas tendre cet auteur n'est ce pas, pour la gent féminine !..... 
Aussi, chers amis, après cette lecture, j'ai besoin d'optimisme, et j'hésite à “entamer” “Le dit du Loriot”  qui attend au pied de mon lit.......


Certes ce sont des romans, mais les romans ne se nourrissent-ils pas de réalités ! 

De là à en déduire que le sort de la femme est le même dans toute la Chine..... il y a une distance à prendre..... mais dans les campagnes, c’est probablement assez vrai.

DES TRADUCTIONS ORIGINALES :
 J’ai été  très surprise par la façon dont a été  traduit "le riz". Les dialogues sont écrits sans ponctuation, et je me suis aperçue que c’était presque moins fatiguant à lire que nos romans français, du fait de la suppression de tous ces signes...... et puis cela gagne de la place pour l’édition, permettant de réaliser un livre moins volumineux, donc moins couteux.

Un  autre roman d’un auteur contemporain très célèbre en Chine,  Tian Long a aussi retenu mon attention du fait de sa traduction curieuse.  Rien a voir avec le précédent auteur, pour ce qui est du sujet. C'est un livre de kung-fu. Mais pour ce qui est du style,   je dirais qu'il est traduit  "à la manière des tournures de phrases chinoises"  :  cela crée une ambiance très particulière..... J'aimerais avoir l'avis de spécialistes....... ce serait intéressant.

Il s’intitule  Ba Bu - plusieurs tomes - il a  également fait l’objet de films....
Note :  il faut déjà avoir quelques connaissances dans la pratique du kong fu (et sur le bouddhisme) pour comprendre certains passages du roman. (a voir à la librairie phénix)
Une bonne occasion  de lâcher portables et tablettes, non ?

samedi 10 décembre 2016

NOUVEL APPRENTISSAGE CALLIGRAPHIQUE - LE XING CAO ET MOI


Cela fait un grand moment déjà que je n’ai pas mis quelques uns de mes exercices calligraphiques sur ce blog. Et pourtant, ce n’est pas faute de pratiquer régulièrement......
Poèmes de Wang Wei. 
Poème de Wang Wei -Pavillon au fond des bambous
J’ai entamé un cinquième cursus. Voyez plutôt mes premiers pas !


Il s’agit de réaliser en xing-cao,   des poèmes antiques chinois. Evidement, je travaille avec les fiches, dans le style “bambou gracieux” que Shi Bo a la patience de m'enseigner.
 Les premiers que j'expérimente, ci-joints,  sont de Wang Wei. 
Adieu à un ami. Wang Wei.
 Je vous en poste donc quelques uns, sachant que chaque jour apporte son lot de découvertes, selon l’état d’esprit dans lequel je me trouve, l’énergie dont je dispose, le papier, le pinceau  ou l’encre utilisés sans oublier la difficulté des tracés.... 
En fait on ne calligraphie correctement que lorsqu'on atteint le "lâcher prise"..... et qu'on ne fait plus qu'un avec le pinceau. Cela n'arrive pas à chaque fois !
Cet essai  est un exemple de ratage, bien qu'une certaine "vie" souffle entre les caractères.

Pour les axes ! ouille ! ouille ouille.....
Restons chan envers et contre tout  ! 
Notre bon La Fontaine nous dirait que : 
" patience et longueur de temps 
Font plus  force ni que rage !"
Dans mon humble ermitage, je le vérifie tous les jours !

lundi 28 novembre 2016

DAVID HOMINAL ET MOI. D’ETRANGES CONCORDANCES.....


Je suis allée hier revoir les  oeuvres de David Hominal. à  l’expo du Consortium de Dijon,  
Si je n’étais confrontée à ses oeuvres qu’à travers des reproductions ou sur l’écran,  je risquerais de passer bien à coté de toutes les sensations qu’elles m’ont provoqué.  
En matière d’art, rien ne remplace  le contact direct avec l’original. 
Première sensation, à ma première visite : .. pas  emballée ! mais pas indifférente.....
Et puis je pousse l’observation plus loin : je m’interroge . ..... 
Technique, composition, concordances..... différences.... à partir de quelles sources d’inspiration..... réponses données par chaque artiste à une problématique.... bref, la moulinette marche à fond !
Au premier abord, en parcourant les salles qui lui sont consacrées, je  comprend que le propos est axé sur la pratique de la peinture et du pinceau, en temps que plasticité,  traces,  composition,  plus qu’en temps qu’écriture. (même si c'est une écriture !) C’est donc de  peinture qu’il s’agit, pas de graphismes (bien que ça passe par là) pas de  calligraphie, bien que parfois, on la “frôle”.....
Je m’explique :
Devant certaines oeuvres de cet artiste, je pense à certaines oeuvres de  Fabienne Verdier. C’est ce qu’on appelle la “connotation”.
Particulièrement  devant l’oeuvre intitulée 31 “Green 1 et 2, et devant untitled 29 et les oeuvres qui sont de la même veine.

David Hominal  :  Green1- 2013 - photos MSG.
Pour ce qui est de “Green 1, et Green 2”, d’abord, il y a le “Vert”. 
Vert  comme Verdier.....
J'observe un travail graphique qui semble présenter certaines analogies avec la   calligraphie, mais qui n'en sont pas, ainsi que  de nombreuses divergences. 
Analogies  : présentation par paire,  (deux toiles cote à cote)  de graphismes noirs sur fond unicolore,..... . 
Divergences : Chez F Verdier, les tracés sont directement empruntés à la calligraphie chinoise. L'énergie émane du tracer......
Fabienne verdier - livre : l'unique trait de pinceau. Photo MSG
les mille choses se retrouvent en nous au complet - MANCIUS; 

Chez  D Hominal :  ces tracés,  à quoi se réfèrent ils ? au geste ? à l’acte de peindre ? à la simple utilisation des  pinceaux  (qui sont semble-t-il des brosses ) ? La démarche est  différente mais elle est également troublante.  Pratiquant moi même la calligraphie chinoise, je me demande quels sont "le pourquoi et le comment" de la réalisation de ces deux grandes toiles jumelles “vertes”.
Le fond vert est passé à grands coups de brosse directement visibles et qui lui donnent une vibration. Cela crée un effet curieux, car les graphismes noirs en deviennent presque statiques, comme une grille...... Alors que chez Fabienne, c’est le graphisme qui vibre et le fond qui fait silence.
D. H : detail de Green1- 2013
L’oeuvre 29, ci-dessous, et les quelques autres qui l’entourent, répondant d’une problématique semble-t-il identique,  me  font encore  penser à la calligraphe.  
Analogies :  je me souviens des "cercles" que trace Fabienne, debout sur la toile (déjà mise en peinture) avec sont immense pinceau. 
Elle doit actionner l’outil suspendu à la verticale, tant il est lourd, en usant de toute  sa force, mais aussi de toute sa lente concentration. 
 A l’intérieur du cercle, le vide est juste animé par les taches  (disposées en horizontale formées par les gouttes qui s’égouttent du pinceau à son retrait . Ce cercle, c’est un peu comme un grand Bi,  le symbole du Ying et du Yang......
Fabienne Verdier : Extase - livre "Entre terre et Ciel" - A Michel - photos MSG.
Fabienne Verdier : autres oeuvres photographiées
présentées  dans le même livre.
 David Hominal : Untiteld - 2016
Divergences : Sur l’oeuvre de David, à l’inverse, je constate un tracer  concentrique barré d’une verticale finale bien encrée, tracée dans la continuité des cercles. 
Détail de l'oeuvre - photos MSG
L’oeuvre   semble exécutée assez spontanément. 
(Je pense qu'un psychanaliste se ferait plaisir en l'analysant )
Le support est  également travaillé mais  de façon totalement opposée :
Chez  l’une,  une peinture unie et nourrie, comme une laque....  fruit d’une préparation spéciale du médium par l’artiste. 
Chez l’autre,  des jus légers laissant apercevoir des tracés préalables..... ceci est donc très différent, mais troublant..... 
La Position de l’artiste pendant la réalisation de l’oeuvre est elle la même ? Certainement pas :
J’ai vu Fabienne Verdier  au travail sur des vidéos,  J’aimerais voir ce peintre à l’oeuvre  lui aussi, qui doit s’y prendre tout autrement, peut être comme un "escrimeur", et qui doit également dépenser une grande concentration et une forte énergie dans l'exécution. Travaille-t-il au sol ?  très improbable. Debout ? je pencherais plutôt pour cette hypothèse, la toile fixée à la verticale. Si c’est  le cas, il doit être grand ! Le résultat donne l’ impression d’une grande “calligraphie” exécutée presque également en un “unique trait de pinceau”....terminé en son centre par une ligne verticale impérative qui bloque l’espace,  telle une agrafe. Apparemment, cet artiste “livre une sorte de bataille” avec ses toiles......

Et je me suis demandée si tout cela était le fruit du hasard ou au contraire, celui d’une interrogation menée à la suite d’une rencontre....... ?

A L’INSTAR DE FABIENNE VERDIER, INSPIRÉE PAR LES DENTELLES DES MAITRES FLAMANDS, DAVID HOMINAL N’AURAIT IL PAS, LUI, ÉTÉ INSPIRÉ PAR L’OEUVRE DE LA  PEINTRE CALLIGRAPHE ?

Note : les pistes de travail explorées par cet artiste étant assez diversifiées, ce serait une erreur de le cantonner dans cette d’analyse. 
Pour mieux observer, cliquer sur les photos pour les agrandir. 
expo : ref sur post precedent.

samedi 26 novembre 2016

BATAILLE DES ANCIENS ET DES MODERNES : ELLE AURA TOUJOURS LIEU !

C’est vrai qu’en observant les oeuvres des artistes, exposées actuellement au Consortium de Dijon,  sur ce sujet, on pourrait s’en donner à coeur joie. Deux artistes m’ont particulièrement intéressée. D’un coté le peintre pur et dur : David Hominal, de l’autre un artiste aux créations “protéiformes” : Rodney Graham......... et parmi ses productions, des photos grand format ! Sans doute prises en HDR*
Artist in artist bar - caisson photo cibachrome - Rodney Graham

Pour ma part je penche  pour l’ouverture sur l'utilisation des multiples démarches permettant l’expression artistique plastique, qu’elles plaisent ou qu’elles choquent ! Tous les outils, toutes les techniques sont praticables même si  les résultats sont parfois difficiles d’accès pour le spectateur !

Très courageuse, la démarche du peintre David Hominal ! (je cite : la vaine gloire de peindre) Aujourd’hui, où  tout semble avoir été dit dans le domaine de la peinture,  il se mesure encore avec la toile, le "medium" et le pinceau....... Une sorte de bataille en quelques sortes. Beaucoup d’énergie dans certaines oeuvres qui sont pour moi presque trop agressives parfois, et qui me donnent une impression de tristesse, mais qui sont très vivantes.   Une espèce de maladresse aussi qui émane peut être d’un jet spontané et  rapide du médium sur le support (au combien classique) . Je n’ai pas fait de photos de ses oeuvres, car mon esprit, en visitant ces salles était aux prises avec un autre débat.....  mais je pense qu’elles méritent l’attention.

Rodnay Graham, lui, m’a totalement séduite. Des travaux d’une grande sensibilité, allant de l’expression plastique la plus classique (graphismes, collages, installations.....)  à la photo HDR tout à fait jouissive tirées en cibachrome et présentées dans des caissons lumineux ! UN RÉGAL. De plus, il est musicien, ce qui n'est pas pour me déplaire. J’ai fait beaucoup de photos !


Inverted drip paintings de Rodnay Graham

Oeuvres intitulées "pipe cleaner sculpture" Rodnay Graham

Frederick Vaerslev, le  troisième artiste présentait une oeuvre monumentale “All around amateur”  qui occupe une salle immense et son prolongement (photo ci-dessous) La démarche est intéressante qui met en confrontation et en alternance l'oeuvre de l’artiste, sur de grandes toiles en dégradé évoquant le coucher du soleil et celles plus petites, sous formes d’étagères, proposées en partie à ses amis plasticiens et non plasticiens....... j’ai eu l’impression de me retrouver dans la démarche d’un cours d’arts plastiques ! 
All around amateur - de Fredrik Vaerslev -
Photos MSG prises au cours de la visite.
On nous explique que la disposition en alternance de ces travaux, au Consortium, (qui n’est pas celle proposée à l’origine) visait à  accentuer “la dilution de la signature artistique” et que l’artiste aime à utiliser ces mises à distance pour signifier un refus de l’expression de soi. J’aimerais voir d’autres oeuvres de lui, car la problématique est intéressante et passablement difficile à gérer ! Pour ma compréhension, devant une oeuvre unique, j’ai un peu de mal à “sentir” l’artiste. 

A voir jusqu’au 19 février au Consortium de Dijon 
ouvert du mercredi au dimanche de 14 h à 15 h et le vendredi de 14 h à 20 h.

*traitement de l’image à partir de prises de vue réalisées en  bracketing.
pour en savoir plus sur cette technique, visiter ce site :

vendredi 11 novembre 2016

VIENT DE PARAITRE : "PASSION A L'ENCRE " UN GRAND LIVRE DE CALLIGRAPHIE DANS LE STYLE BAMBOU GRACIEUX, PAR SHI BO ET ELISABETH BOURGEAS.

Extrait de la préface : 
“Quinze ans ne sont qu’un clin d’oeil dans le parcours du temps de l’univers, mais représentent une grande étape dans notre vie personnelle.
Durant ces quinze ans, nous sommes, l’un comme l’autre, conscients de l’importance de chaque instant que nous passons côte à côte, le pinceau à la main devant l’encre, tellement que nous n’avons jamais ménagé l’effort qu’il faut faire l’un pour transmettre efficacement l’art de la calligraphie chinoise et l’autre pour maîtriser solidement cet art”.....

Ce texte  ne vous incite-t-il pas à poursuivre la découverte ?
C’est un grand livre de calligraphie chinoise qui vient de sortir. Il est entièrement consacré à la culture  chinoise, dans l’un de ses aspects les plus fascinants : la calligraphie.
On voit se développer au fil des pages le beau style “bambou gracieux” de Shi Bo, cette calligraphie bien vivante, chargée d’énergie et de lumière. 



Au fil des pages, le Maitre entraîne dans son sillage Elisabeth Bourgeas, son élève depuis 15 ans.
C’est dire que l’ouvrage est sérieux !
D’ailleurs, j’ y détecte une grande complicité qui se développe tout au long du manuel à travers des textes pour la plupart  antiques, quand ils ne sont pas de Shi Bo lui même.

Outre la beauté des calligraphies, réalisées alternativement par les co-auteurs, j’ai apprécié le choix des textes, et surtout l’utilisation  des  traductions bilingues, ce qui est si précieux pour l’étude de cet art  (j’en parlais dans mon dernier post !) 

Chers amis calligraphes, voici 240 pages à déguster, à  étudier avec soin, et qui feront découvrir pour certains la beauté de la culture chinoise, quand ils offriront à d'autres, (les apprentis calligraphes)  un support exceptionnel à leurs découvertes et  à leur  étude.
Le manuel est structuré en 5 chapitres :
1- nos pinceaux dansent ensemble
2- Ode au vent et aux nuages
3 - Sentiments pour eaux et montagnes
4-  Au gré du pinceau
5 -Ivresse de la poésie

Je souhaite  à ce livre et à ses auteurs un vif succès !
et je ne doute pas un seul instant qu'il soit un beau cadeau pour vos amis calligraphes !

tous renseignements sur le blog de Shi Bo
Au gré du pinceau, post du 8 novembre 2016.

Voir lien dans la marge.




note : c’est  par reconnaissance pour Shi Bo, qui m'enseigne son Art, que j’ai fait cet article.

mardi 8 novembre 2016

EXPO DE L'ATELIER LU A DIJON -

L'exposition a eu lieu du 2 au 6 novembre et je tenais à vous en parler.
Yi Ling présente ses élèves et leurs travaux.
Lu Yi Ling anime son atelier avec professionnalisme, rigueur et gaité car elle déborde d’humour ! Ses élèves l'apprécient et  le résultat est là. Des débutantes aux seconde et troisième année, toutes ces dames ont l’air de prendre du plaisir à s’exprimer.
Les oeuvres récentes de Yi Ling vous accueillaient dès l'entrée de la salle. En voici quelques unes.
Je ne peux évidement pas tout vous montrer,  et j’ai du sélectionner quelques uns de mes coups de coeur. Que personne ne se fâche, ce sera peut être votre tour, l’an prochain ?
Les paysages ésotériques de Yi Ling, où l'oxygène circule sereinement  parmi les brumes et le murmure des eaux.
Plus près de l'âme 2 - oeuvre de Yi Ling - à gauche, un detail
Ensuite, il y a les "anciennes" qui travaillent des copies de maitres qu’elles ont choisi. Quand on pense au temps qu’elles ont consacré à leurs travaux, je leur tire mon chapeau ! Voyez plutôt  :
Laurence Jacquotot - Promenade dans le mont Luchan d'après Huang Gongwang- dans le petit encart, l'oeuvre dans son entier, en un seul rouleau marouflé, sur de grandes tables. 
Impressionnantes les deux oeuvres de Laurence. Celle-ci mesure 1373cm x 34 cm ! 
 Un détail de cette oeuvre.
Françoise Duc - Les monts Jinting en automne d'après Shi Tao- 80cm x 41,7cm

 Françoise, alias Fansi, a travaillé dans un autre style , en prenant pour exemple  le grand Shi Tao, auteur du fameux "Propos sur la peinture du Moine citrouille Amère".
Hélène Halot : l'accueil de la beauté
 Hélène Halot a retenu mon attention par la finesse de ses coloris/

Enfin, parmi les “nouvelles” on a aussi de belles surprises et même de l’humour !
Tandis que Thérèse et ses collègues présentaient des études très abouties, j’ai eu la grande joie 


Les études de Thérèse Magnien : Pin solitaire  - Visite à un ami

de retrouver parmi ces élèves une ancienne “copine” d’atelier avec laquelle j’ai passé deux ans à préparer le DNSBA* que nous avons obtenu toutes deux ! C’est vous dire tous les bons souvenirs qui se sont réveillés soudain ! Jeanine a toujours eu un esprit indépendant, voyez ci dessous  le titre qu'elle a donné à son étude :
La fantaisie de Jeanine Challand : titre : se cache nounourse !
A vous de trouver l'allusion !

*Diplome National Supérieur des Beaux Arts - session  "arts de la publicité" 1967
Mille excuses pour les reflets sur les photos qui étaient inévitables dans cette salle.

lundi 31 octobre 2016

LI BAI - A L'HEURE OÙ LES CORBEAUX VONT SE PERCHER SUR LA TOUR DE GUSU et les traductions bilingues.......

李白 . 
乌栖曲姑苏台上乌栖时。
 C'est en préparant une rencontre autour du poème de Li Bai, et en lisant la traduction qu'en donnait Hervé de Saint Denis que mon attention s'est trouvée retenue.
En effet,  je pensais qu'elle semblait fantaisiste, surtout en ce qui concerne les deux derniers vers !  
La voici :

À l'heure où les corbeaux vont se percher sur la tour de Gusu, 

Dans le palais du roi de Wu, la belle Xishi déploie tout l'entrain de l'ivresse. 

Elle chante les plus joyeuses chansons, elle danse les pas les plus lascifs; 

La moitié du soleil a déjà disparu derrière les coteaux verdoyants, mais sa gaieté ne faillit point. 
La flèche d'argent de la clepsydre d'or indique vainement que la nuit s'écoule; 
Voyez la lune d'automne comme elle s'abaisse peu à peu vers les eaux du Jiang; 
Voyez comme à l'orient le ciel blanchit ; nous annonçant l'aurore. 
Le palais est toujours en joie. Quelle joie! quelle ivresse! quels plaisirs! 

Bref, vous l'avez compris, un vrai délire !


Exercice d'etude de Ma di na
Les vers sont calligraphiés à la verticale de haut en bas et de droite à gauche/
台上
里醉西施。 

歌楚舞

青山欲日。
箭金漏水多。

起看秋月江波。
高奈何。


Pour ceux qui ont tenté de traduire un poème antique chinois, ils savent  que le chinois ne se traduit pas comme les langues européennes, donc en aucun cas mot pour mot, et que les références à la culture chinoise sont très nombreuses , si bien que si on ne les connais pas, on ne peut pas trouver certaines subtilités comme : les chants de Wu et les danses de Chu......... entre autres...... !

J'ai alors  poursuivi mes recherches, mais aucun de mes livres de poésie chinoise Antique, ni le net, ne me la proposaient dans une autre traduction. 
Persistant dans mon idée, j'ai alors demandé à mon Maitre de Calligraphie , chinois d'origine et lettré, s'il pouvait m'indiquer une référence plus proche du texte......
...et il a eu la gentillesse de m'adresser la sienne que voici :

Les corbeaux regagnent leur nid sur la Terrasse de Qusu

Alors qu'au palais royal des Wu la belle Xishi sombre dans l'ivresse
Les chants de Wu et les danses de Chu offrent une joie qui ne touche pas encore à sa fin
Mais la montagne verte avale déjà la moitié du soleil
La clepsydre et la flèche d'or marquent beaucoup d'eau coulée,
La lune d'automne descend vers les vagues du fleuve
L'orient de plus en plus clair
Quelle joie encore

Traduction de Shi Bo
 Merci à lui !

Les traductions bilingues sont si précieuses pour nous, les étudiants, n'hésitez pas à en produire davantage : vous rendez service ainsi à la culture Chinoise !

jeudi 20 octobre 2016

LES PHOTOS QUE J'AI EXPOSÉES AVEC CELLES DE MES 12 AMIS DU CLUB DE PRENOIS LES 14 ET 15 OCT 2016

MSG Lever de soleil à St Seine
MSG - les photos de ce blog ne sont pas libres de droits.
MSG - depuis ma fenêtre, evasion
MSG - résurgence de la Norge

MSG -Armure exposé au Musée des Beaux Arts de Dijon
MSG - Preface à l'éventail



samedi 15 octobre 2016

EXPOSITION, ENCORE UN JOUR : DIMANCHE 16 OCTOBRE JUSQU'À 19 H.

Exposition du club photo de Prenois

Salles des fêtes de Prenois - 21370
Venez nombreux.

vendredi 7 octobre 2016

EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE DU CLUB DE PRENOIS (21) - LES 15 ET 16 OCTOBRE.... QUELQUES IMAGES

Je vous présente ci dessous une petite sélection des images que j'ai faites pour  cette exposition collective (reproduction non autorisée)
Ouverture le samedi 15 octobre de 14h à 19h 
et dimanche de 10 h à 19 h
dans la salle des fêtes du village de Prenois.
Les thèmes :
Contrejour - métal - transparence.
Petit jeu : à vous chers visiteurs de découvrir auquel  de ces thèmes ces 12 photos appartiennent.....





Evidemment je n'ai pas mis celles qui figureront sur les cimaises.....
Nous exposons, mes douze camarades et moi,   80 clichés
 (couleur et noir)  - format 50 x 70 cm.
Les photos que vous découvrez sur ce post  ne seront pas accrochées sur les cimaises. Elles figurent, parmi de nombreuses autres,  dans  le book que je mets à la disposition des visiteurs.
Bonne visite.