mardi 30 août 2016

HAPPY BIRTHDAY........

AUJOURD'HUI
j'ai eu la surprise de trouver cette petite animation sur GOOGLE !

Bingo ! c'était mon "Happy birthday ! " me rappelait le site !

Je suis sortie aussi sec  cueillir une petit bouquet de capucines, devant les fenêtres de mon atelier.....
j'aime beaucoup cette humble fleur....... 
Je la trouve joyeuse et non conformiste !
Un grand merci à ceux et celles qui m'ont donné un signe d'affection !
ci dessous : capucine.
hàn jīn lián !
旱金 莲




dimanche 21 août 2016

VOYAGE

Calligraphie sur infographie de Ma Di Na
跨雲遠航

"Chevauchant les nuages on voyage loin" Shi bo.

mercredi 17 août 2016

DANS LA VIE, CE QUI EST RARE C'EST D'AVOIR DES AMIS INTIMES......

Amour propre. 
Respect de soi-même

                                                                              zì 'ài

Sur le fleuve le vent limpide souffle continûment
dans les montagnes la lune offre son clair infiniment
A ce monde je n'ai rien à demander que mon amour-propre
dans la vie ce qui est rare c'est avoir des amis intimes......
(Ode à la falaise rouge ; Su Shi 1037-1101- traduction de Shi Bo)

lundi 15 août 2016

ENFANCE DANS LES CAMPAGNES CHINOISES.......


C'est le temps de la canicule, aussi, carrée dans mon canapé,  à la fraicheur, je lis.......
Je viens de terminer  deux livres édités chez Piquier. 
Ils ont un thème commun : celui de  l’enfance dans la campagne chinoise. Pourtant, ils sont bien différents, voir opposables.
D’un coté, “Don Quichotte sur le Yangtse” : les souvenirs d’enfance de Bi  Feiyu.  

Il raconte les souvenirs vécus par cet homme,  au sein de la campagne chinoise, durant la révolution culturelle. Emouvant récit d’un homme qui est marqué d'empreintes indélébiles. Il se souvient de son enfance où il manquait de tout. Il nous la raconte, tout simplement, sans s’apitoyer sur son sort. Les mots sont justes et précis. Il nous fait toucher du doigt la dure réalité de l’époque et les conséquences qu’entrainèrent la mise au banc de la société de son  père (donc de sa famille),  pour cause de “droitisme”. Ce qu’il nous dit  m'a touchée profondément.
“Chaque mot y est dense commun un caillou”.

De l’autre coté, “Bronze et Tournesol”, de Cao Wenxuan.
C'est un joli conte qui a gagné le prix "Hans Christian Andersen 2016”. Loin de la réalité quotidienne de la vie dans la campagne chinoise,   il  met en scène deux enfants vivant dans une famille très pauvre mais exemplaire, et les vicissitudes de leur vie au quotidien. Le récit est peu crédible, par ce que trop “lissé”. On sent nettement que l’auteur n’a pas connu les souffrances de ses héros et ne sait pas ce que c’est que d’avoir faim ;  mais il ne manque pas d’humanité et de bons sentiments.   Tournesol et Bronze frère et soeur réunis par le hasard, dans un sort commun, forment, avec le buffle, un trio attachant. Récit aimable certes, pour des enfants de 10 à 12 ans.
Mon choix va bien évidemment vers le premier volume. 

Si vaste est la Chine, et si peuplée dans ses plaines fertiles que le sort des enfants, dans ces villages, lorsqu'ils "n'émigrent" pas dans les villes avec leurs parents, ne doit pas être des plus facile.

lundi 8 août 2016

ET SI L’ON REMETTAIT TOUT SIMPLEMENT LES VALEURS A LEUR PLACE......

Pourquoi tant de bavardages stérils ou destructeurs, pourquoi tant d'intolérance, pourquoi tant de mépris vis à vis de la Création dans son ensemble. Est ce qu'on ne pourrait pas revenir à des pensées plus simples et plus saines ? Tenter de se replacer à sa juste dimension ?
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Tao Yuan Ming, poète phylosophe et taoiste (365-427)  le fait magistralement dans ce poème et  du fond de mon modeste ermitage, je partage complètement son point de vue. (sans pour autant abuser sur le vin !)

 J' ai calligraphié les  deux premières lignes.... mais je suis bien maladroite et je pense préférable de vous en livrer le contenu et les références ci dessous. A vous d'essayer, voir de méditer !
(se lit de gauche à droite)
L’âme s’explique

La nature ne manifeste aucune partialité
des dix mille choses chacune prospère et se distingue
si l’homme est, avec le ciel et la terre, l’un des trois archétypes,
n’est ce pas grâce à moi ?
malgré nos natures différentes
nous naissons ainsi liés entre nous
on se fie à l’autre, pour le meilleur et pour le pire
pourquoi ne pas nous concerter ?

les trois empereurs, les grands sages
où sont-ils aujourd’hui ?
Peng-tzu s’adonnait à l’art de l’immortalité,
il voulait se perpétuer mais il n’y est pas parvenu
vieux ou jeunes, tous meurent un jour
le sage et le sot n’ont pas un sort différent
à s’enivrer tous les jours peut être arrive-t-on à oublier,

mais le vin n’est-il pas l’instrument d’une vie raccourcie ?

Editions Moundarren

poème de la page 73 - traduit et présenté par CHENG Wing Fun et Hervé COLLET