He bien voilà, chers visiteurs, je me suis lancée ce jour dans le style lishu..... pas évident, mais très élégant ! Il s'agit de l'écriture "officielle" dite écriture des scribes, usitée par les fonctionnaires des anciens empereurs chinois.
voici le résultat !
ll s'agit d'un poème de Li Bai,. Le modèle est calligraphié par Wu Hua, dans le livre de You Feng "poèmes de Li Bai", et la traduction est de Florence Hu Sterck !
Soyez indulgents, c'est la première fois que je me lance !
Voici les deux traductions que j'ai trouvées
Chez Florence Hu Sterck :
Chanson de Ziye du pays de Wu
A Chang’An sous l’éclat lunaire
dans dix mille foyers, on entend battre les vêtements.
Le vent d’automne souffle sans fin,
Dirigeant les pensées vers la passe de Jade.
Quand pourra-t-on pacifier les barbares,
Afin que leurs maris cessent leurs expéditions ?
et sur Tang Shi - poèmes de l'époque Tang, celle là.....
La chanson des quatre saisons, automne.
La lune ne jette qu’une lueur incertaine
Les coups mille fois répétés, que frappe le battoir des laveuses,
Se mêlent au gémissement du vent d’automne.
Cette triste harmonie s’accorde avec de tristes pensées.
Hélas ! quand donc aura-t-on pacifié les barbares
Quand donc l’époux bien-aimé cessera-t-y-il de combattre au loin.
Si le début du poème me semble assez voisin, dans ces deux traductions, la dernière phrase me laisse dans l'interrogation......