vendredi 23 septembre 2016

SOUVENIR IMPERISSABLE DE LA CHINE

Photo MSG
Il y a 10 ans déjà, je quittais la Chine, à Shanghai......
les yeux remplis  d'images, l'esprit submergé de découvertes
le coeur ouvert à l'envie d'en savoir plus, de découvrir davantage ce pays fascinant et contrasté, si éloigné de notre culture........
Souvenir impérissable (Madina)
Merci à Bo qui m'a enseigné sa graphie

"souvenir impérissable"
永不磨滅的記憶
Je peux dire que j'ai gardé un souvenir impérissable des moments passés dans ces terres lointaines et que je ne l'ai jamais vraiment quittées !

ces oreilles sont celles des soldats de l'armé de terre de X'ian. photo MSG
Les oreilles de la connaissance grandes ouvertes, je continue à explorer avec mes humbles moyens les richesses qui en émanent et peuvent à ce jour arriver jusqu'à moi ! 

dimanche 18 septembre 2016

CES PETITES PHRASES : PROVERBES, DICTON, IDIOMS, CHENGYU.......

Qui n'a pas entendu un jour cette expression dévolue à nos ancêtres gaulois :
"AVOIR PEUR QUE LE CIEL NOUS TOMBE SUR LA TÊTE....."

 Il s’agit là de la foudre, laquelle, frappant de façon imprévisible,  apportait le feu et la mort.... en d'autres termes on peut comprendre : "craindre une catastrophe imminente" ou "craindre un résultat violent à l'action entreprise".
Cela pourrait être un piège pour un français mis en face du  chengyu* qui suit , s'il traduisait les mots indépendamment  les uns des autres,  avec ses références culturelles "gauloise", et cela donnerait sans doute un bel  "hors sujet" !...... 
Que dit cet idiome chinois ?
"l'homme de Qi se soucie du ciel....."
杞人憂天
qǐ : Qi Etat vassal de la dynastie Zhou
rén : homme
yōu : se soucier -
 tiān : ciel
en fait, le sens réel de cette expression est très différent du notre, vous allez comprendre car en voici l'origine..... que  j'ai calligraphiée d'après le livre de Fei-fei Chen et Claire Journiac (Il était une fois au pays des chengyu.... éditions You Feng).
L'histoire de 杞人憂天.......
Voici le sens général de cette calligraphie : 
"A l’époque des printemps et automnes, il y avait, dans le pays de Qi, un homme qui aimait laisser vagabonder son imagination.
Un jour, contre toute attente, il s’inquiéta que le ciel puisse s’effondrer. Il imagina alors comment  il pourrait se mettre en sécurité.
Sur les charbons ardents toute la journée, parce qu’il ne pouvait trouver le moyen de résoudre ce problème, il avait la mine triste et soucieuse.
Le jour il ne mangeait plus, la nuit,  il ne trouvait plus le sommeil.
Plus tard, quelqu’un, patiemment, le raisonna et cela le rassura."


La traduction de 杞人憂天 donnée par les dictionnaires de Chenyu  a une connotation ironique totalement surprenante :  ce proverbe s’utilise lorsqu’on veut  tourner en dérision une inquiétude sans fondement, ou l’excès d’attention donnée à une chose futile et de peu d’importance.
            Donc, restons modestes..... certains "dictons" ne se traduisent pas et il convient d'en découvrir l'origine dans des livres ou bien auprès de personnes bien informées. 
            *chengyu :  proverbe.

mercredi 14 septembre 2016

UN PETIT AIR DE LISHU......Chanson de Ziye du pays de Wu - Li Bai

He bien voilà, chers visiteurs, je me suis lancée ce jour dans le style lishu..... pas évident, mais très élégant ! Il s'agit de l'écriture "officielle" dite écriture des scribes, usitée par les fonctionnaires des anciens empereurs chinois.
voici le résultat ! 

ll s'agit d'un poème de Li Bai,. Le modèle est calligraphié par Wu Hua, dans le livre de You Feng "poèmes de Li Bai", et la traduction est de Florence Hu Sterck !
Soyez indulgents, c'est la première fois que je me lance !

Voici les deux traductions que j'ai trouvées 
Chez Florence  Hu Sterck :
Chanson de Ziye du pays de Wu

A Chang’An sous l’éclat lunaire
dans dix mille foyers, on entend battre les vêtements.

Le vent d’automne souffle sans fin,
Dirigeant les pensées vers la passe de Jade.

Quand pourra-t-on pacifier les barbares,

Afin que leurs maris cessent leurs expéditions ?

et sur Tang Shi - poèmes de l'époque Tang, celle là.....
La chanson des quatre saisons, automne.
La lune ne jette qu’une lueur incertaine
Les coups mille fois répétés, que frappe le battoir des laveuses,
Se mêlent au gémissement du vent d’automne.

Cette triste harmonie s’accorde avec de tristes pensées.
Hélas ! quand donc aura-t-on pacifié les barbares 

Quand donc l’époux bien-aimé cessera-t-y-il de combattre au loin.


Si le début du poème me semble assez voisin, dans ces deux traductions, la dernière phrase me laisse dans l'interrogation......

samedi 3 septembre 2016

AUJOURD4HUI, JE SUIS TOMBÉE PAR HASARD SUR CE PROVERBE .......

et ce proverbe m'a paru très juste  !

dé cùn jìn chǐ

"Emettre des exigences toujours plus grandes / Donnez-lui-en un pouce, il en prendra un pied. " 
traduisait le site où je l'ai lu !

Aux Beaux arts, on disait plus prosaïquement : "Plus t'es bon, plus t'es con" !
Il y avait aussi une autre phrase, mais elle est plus "Hard" ! Aussi, je vous en dispenserai !