Le fringant petit cheval du Ferghana (akhal teke), un petit singe et leur maitre attendent le client . Photos MSG |
C'était il y a 9 ans, dans la belle ville de Pingyao dans le Shanxi (inscrite par l'UNESCO au patrimoine de l'humanité.......), au pied des ramparts. Je cheminais à la découverte d'un monde si ancien et pourtant tout neuf pour moi..... Au détour d'une rue, je vis ce cavalier, son singe et son cheval qui m'intriguèrent. Manifestement ils attendaient le client......
....pour faire des photos.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir - Photos MSG 2006 |
Mais le "Candide" que j'étais alors ne vit là qu'une chose insolite ! Comme je me trompais !
Le cavalier chinois qui a pris la pause devait certainement avoir totalement adhéré à la connotation : moi pas, et pour cause !
C'est récemment, en replongeant dans mes albums de photo que j'ai retrouvé ces clichés et que le sens m'est apparu, évident ! Il avait fallu 9 ans pendant lesquels j'avais lu quelques rayons de bibliothèque en rapport avec la culture chinoise.
Jeu :
Chers lecteurs qui vous intéressez à la culture chinoise, trouverez vous la solution ? A quelle référence culturelle peut on raccrocher ces images ?
J'attends vos réponses !
3 commentaires:
Fansi m'a donné la Bonne réponse. Et vous, qu'en pensez vous ?
Bon, eh bien voici la réponse ;
il s'agit du célèbre roman dont la trame, dans lequel le petit singe tient une place essentielle, et qui raconte une invraisemblable randonnée, celle du moine Hiuan Tsang (Tripikana) au début du VIe siècle, partant pour l'Inde chercher les écritures sacrées bouddhisme.
Wou Tch'engen qui vécut au 16ème siècle l'a repris à son compte.
L e roman mêle le folklore, l'allégotie, la religion, l'histoire, la satire contre la bureaucratie (déjà), la poésie.......
Titre : "Le singe Pèlerin, ou le pèlerinage en occident".
Un classique de la littérature chinoise
La personne, sur le cheval tient donc le rôle du moine.
Wu Cheng’en a crée Sun Wukong, le roi des singes, un personnage qui lutte contre le Mal. Sun Wukong peut dompter tous les monstres grâce à son bâton d’or. La volonté de l’auteur d’éradiquer toute la laideur de la société dans laquelle il vivait, se manifeste justement au travers de ce personnage.
resumé du livre sur http://mythologica.fr/chine/voyage2.htm
“Le voyage vers l’ouest” de Wu Cheng’hen ne doit pas etre confondu avec “Perigrinations vers l’Est” de Wu Yuntai qui sont des légendes taoistes , lesquelles constituent un “pendant” bouddhique au premier livre. Dans ce second ouvrage, il est question des Huit Immortels du Pantheon Taoiste. A lire également.
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