Aujourd'hui je viens vous proposer cette anthologie de la poésie chinoise antique. C’est pour moi une superbe occasion de sortir la culture générale des "chapelles" et de balayer large, en rapprochant toutes les richesses des uns et des autres. Je pense à toutes les formes de langages disséminés sur notre planète.
J’aime bien la polyvalence, moi.
Elle favorise les "éclosions" de toutes sortes !
Elle favorise les "éclosions" de toutes sortes !
Je ne suis donc pas étonnée de constater que Francis Lalanne -artiste et écrivain- directeur de la collection “Architecture du Verbe”, aux éditions “Belles lettres”, ait fait paraitre cette anthologie de la poésie classique chinoise - en 2014 - dans une imprimerie de Clamecy (58500 - Yonne) - et je l’en remercie.
Dans notre pays, on a bien trop souvent tendance à mettre les gens dans des “cases”.
Francis Lalanne fait fi des snobs de tous genres. Il aime avant tout la culture dans ce qu'elle a de plus vrai. Il nous a offert sa présence dans la belle émission :
“La boite à Musique” de Jean François Zighel
(qui devrait passer à 20 heure 30 ! c’est une honte de la mettre si tard !)
(qui devrait passer à 20 heure 30 ! c’est une honte de la mettre si tard !)
Francis Lalanne chez J F Zyghel. |
Puis il nous a amusés en faisant une apparition à la fois comique, et musicale........ à "l’Académie de Fort Boyard", dans un numéro burlesque...... au son du “boyardophone” ! La La !
Parallèlement à ses travaux de musique et de comédie il nous a prouvé que tous les genres sont bons à prendre et peuvent cohabiter, pourvu qu’ils offrent de la qualité !
Le boyardophone...... |
Mais revenons à cette anthologie poétique.
Je la conseillerais à ceux qui cherchent des poèmes chinois à étudier ou à calligraphier car elle propose le pinyin et aussi une traduction en français.
L’auteur, Maurice Goyaud, directeur de recherche au CNRS est mort l’an passé. Il a une approche très personnelle, celle d’un érudit et d’un “amoureux” des langues, particulièrement des langues asiatiques......
Martine Mazaudon sur le site du CNRS, nous dit :
“Ses travaux de linguistique ont commencé par quelques études sur les langages documentaires, et les articulations logiques du discours. Mais très vite, Maurice Coyaud a été repris par son amour de l'Orient où il était né. Ses principaux travaux ont porté sur le chinois – langue pour laquelle il a même été inspecteur d'académie – mais aussi sur le coréen, le japonais, le tagalog, le birman, sur les systèmes d'écriture d'Extrême-Orient dans leur relation à la phonétique. Il s'est aussi attaché à l'étude de petites langues en Nouvelle-Calédonie. Mais les langues l'intéressaient aussi pour les cultures et traditions qu'elles portent.”
Pour finir :
S’amuser est compatible avec culture. Faire la connaissance des autres par les moyens de l'art permet de faire tomber les peurs ! Soyons donc fous !
Ce livre, j’ai du l’attendre près d’un mois..... il est proposé à différents tarifs sur le net mais une chose est sûre, c’est qu’il mérite qu’on l’attende !
Pour finir, cette citation de Maurice Coyaud :
“Qui veut trop dire ne dit rien.
A l’inverse, il n’est pas toujours vain de se mettre à l’écoute de ce qui à l’air de ne rien dire”.
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