mardi 4 juillet 2017

CENT FOIS SUR LE METIER, REMETTEZ VOTRE OUVRAGE........

... C'est bien ce qui se passe, car, dans mon atelier,  calme et le silencieuse, je m'adonne presque chaque jour à la danse de l'encre et du pinceau ..... "La partition" (si je puis dire), de Shi Bo, m'offre l'exemple à observer, à ressentir, à exprimer...... à explorer......
Calligraphies réalisées par Ma di na 
Au delà du style à respecter, ma calligraphie est sincère, et même si je ne n'ai aucune chance d'être un "Maitre"un jour,  j'y trouve du plaisir et de la sérénité.
C'est pour cela , que j'ose mettre ici quelques une de mes pages. 
Il s'agit du dernier poème que j'explore .........

Le poème ;
Partir au matin de la ville de Baidi - Li Bo -

Je quitte à l’aube la ville Baidi baignée
dans les nuages multicolores
Et me voilà au crépuscule à Jiangling
Mille li déjà parcourus
Les cris de grands singes ne cessent de résonner
Dans les montagnes des deux rives
Mon bateau léger file parmi dix mille défilés.

traduction de Shi Bo


je reconnais que mes alignements verticaux sont parfois agités par un "souffle" : ça bouge un peu.....
Je m'essaye souvent aussi à chercher  une traduction personnelle...... bien plus approximative, forcément que celle d'un Maitre diplômé !  (mais je n'y parviens pas à chaque fois!)
Pour ce poème ci, voilà :
Partir à l'Aube des murailles de Baidi

A l’aube je quitte Baidi sous les nuages irisés
mille li vers Jianling - un jour de retour
Des deux cotés, les grands singes hurlent leurs cris à plusieurs reprises.
Tandis que mon leger esquif traverse les dix mille gorges.

Quand je lis celle de Xu Yuanchong, ci- dessous, j'ai déjà un peu mois de complexes, tant elle a été "remaniée" pour lui donner une tournure française. Qu'en pensez vous ?  : 

En descendant le fleuve
Li Bai

Quittant à l’aube la ville aux nuées roses,
je descends mille lis en un jour la Rivière.
Les singes crient sans cesse aux rives escarpées :

Mon esquif laisse dix mille monts loin derrière

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire