Pourquoi tant de bavardages stérils ou destructeurs, pourquoi tant d'intolérance, pourquoi tant de mépris vis à vis de la Création dans son ensemble. Est ce qu'on ne pourrait pas revenir à des pensées plus simples et plus saines ? Tenter de se replacer à sa juste dimension ?
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Tao Yuan Ming, poète phylosophe et taoiste (365-427) le fait magistralement dans ce poème et du fond de mon modeste ermitage, je partage complètement son point de vue. (sans pour autant abuser sur le vin !)
J' ai calligraphié les deux premières lignes.... mais je suis bien maladroite et je pense préférable de vous en livrer le contenu et les références ci dessous. A vous d'essayer, voir de méditer !
(se lit de gauche à droite) |
L’âme s’explique
La nature ne manifeste aucune partialité
des dix mille choses chacune prospère et se distingue
si l’homme est, avec le ciel et la terre, l’un des trois archétypes,
n’est ce pas grâce à moi ?
malgré nos natures différentes
nous naissons ainsi liés entre nous
on se fie à l’autre, pour le meilleur et pour le pire
pourquoi ne pas nous concerter ?
les trois empereurs, les grands sages
où sont-ils aujourd’hui ?
Peng-tzu s’adonnait à l’art de l’immortalité,
il voulait se perpétuer mais il n’y est pas parvenu
vieux ou jeunes, tous meurent un jour
le sage et le sot n’ont pas un sort différent
à s’enivrer tous les jours peut être arrive-t-on à oublier,
mais le vin n’est-il pas l’instrument d’une vie raccourcie ?
Editions Moundarren |
poème de la page 73 - traduit et présenté par CHENG Wing Fun et Hervé COLLET
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