vendredi 17 mars 2017

EVEIL PRINTANIER CHEZ MENG HAORAN 孟浩然

Photos MSG - non libres de droit - cliquer dessus pour  les agrandir

 春曉 - 孟浩然
 春眠不覺曉
 處處聞啼鳥
 夜來風雨聲
 花落知多少
 En attendant d'être en mesure de vous offrir une calligraphie de ce beau poème Tang, je me suis mise à sa traduction . Vous allez me dire que ce ne sont pas les traducteurs qui manquent ! beaucoup de personnes, et pas des moindres, on offert leur version....... Shi Bo - François Cheng - Xu Yuanshong - Bertrand Goujard - Marcel Fournet, et j'en passe........

Mais moi, je suis un peu têtue et j'aime chercher et prendre des risques...... et depuis le temps que je calligraphie ces beaux poèmes, je trouve  plus gratifiant  de manier cette langue "culturelle" que  le langage quotidien. Combien vaut cette tasse ? et cet éventail ci ? Où se trouve madame Yang demain après midi vers 17 heures ?....le chat est il enfermé dans le bureau ? ! FA_TI_GANT !

N'en déplaise à mes anciennes copines de cours, si elles passent encore par là, je leur dit que je les admire pour leur persévérance . Quant à moi, je préfère m'adonner à la culture,  n'en déplaise à Mr MAO. Voici donc le  résultat :

 Eveil Printanier - Meng Hao Ran

Dans la torpeur printanière, ne pas percevoir l’aube.
De toute part entendre chanter les oiseaux.......
Durant la nuit, aux bruits du vent et de la pluie,
Qui sait combien de fleurs seront tombées !
Traduction : Madina




Tous les enfants chinois apprennent cette oeuvre dès le plus jeune âge, un peu comme chez nous, nous étudions nos fables de La Fontaine.
Alors, avec eux, fêtons le printemps qui arrive  !

2 commentaires:

Sérénité'art a dit…

Pour être tout à fait honnête,
j'avoue que les six ans d'étude du Mandarin, (caractères simplifiés et caractères traditionnels obligent), même s'ils ne m'ont pas permis de m'exprimer verbalement correctement, car du point de vue auditif, c'était une totale catastrophe,
Ces années là, dis-je, d'apprentissage intensif, m'ont énormément servie
et me servent toujours dans ma pratique de la calligraphie
Ces apprentissage et aussi mon precieux logiciel "Pleco". que je consulte sur ma tablette et qui a énormément évolué.

car comment calligraphier des textes poétiques, bigrement plus subtiles que le langage parlé,
si on n'a pas au moins une idée de la construction de la langue
et un minimum de "culture" chinoise ?
Ce serait u, non sens !

Sérénité'art a dit…

Ne vous méprenez pas ! pas question de prendre la grosse tête ! j'avance à mon petit pas......

du haut de mon petit mètre 57 , je sais très bien que le chemin est sans fin.......

Dommage qu'en province nous n'ayons pas tous les outils culturels que l'on peut trouver à Paris !