jeudi 26 mars 2015

COUCOU ! ME REVOILA !

Hier nous nous sommes réunies chez une amie pour nous adonner à la calligraphie.
Elle nous avait préparé un beau poème de Zhang Ruoxu (époque Tang)
qui, parait il est très connu des chinois.
C'était la première fois que j'en entendais parler !
et il est assez difficile à trouver sur la toile.
Il s'intitule : 
春江花月夜 
Chun Jiang Hua Yuè Yè
Nuit de lune et de fleurs
sur le fleuve printanier.

 Ce poème remarquable est très long. Mais la calligraphie n'est elle pas, entre autres, l'école de la patience et du lâcher prise.....
Rentrée à la maison, j'ai cherché sur mon dictionnaire calligraphique les différentes manières qu'il proposait pour tracer le caractère du printemps en cursive. Voyez plutôt ! Il faut vraiment, ensuite, une longue pratique, pour reconnaitre certains de ces caractères dans le texte !

 Evidement, j'ai travaillé en kaishu, mais je ne le mets pas sur cette page. Ensuite je me suis fait plaisir en travaillant en cursive d'après une calligraphie de maitre dont hélas je n'ai pas le nom..... Ne cherchez pas à la lire, car je n'ai pas tracé tous les caractères, et de plus, ils ne sont pas du tout dans l'ordre.....

Aussi, ci dessous, je vous livre une toute petite partie de l'oeuvre, les deux premières strophes :
春江潮水连海平,海上明月共潮升。
滟滟随波千万里,何处春江无月明!
Au printemps le fleuve déborde, s’unissant à la mer,
De l’océan, la lune monte avec la marée;
Scintillante, suivant les flots sur dix mille lis,
La lune glisse omniprésente le long du fleuve au printemps.
             江流宛转绕芳甸,月照花林皆似霰 ;
空里流霜不觉飞, 汀上白沙看不见......
Le courant serpente entre les prairies parfumées,
Les arbres fleuris deviennent neigeux sous les rayons argentés;
Dans l’air qui semble condensé, se meut le givre
Qui voile les rives sablonneuses, à peine distinctes.....




......Mais il est sept fois plus long !


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