mercredi 14 septembre 2016

UN PETIT AIR DE LISHU......Chanson de Ziye du pays de Wu - Li Bai

He bien voilà, chers visiteurs, je me suis lancée ce jour dans le style lishu..... pas évident, mais très élégant ! Il s'agit de l'écriture "officielle" dite écriture des scribes, usitée par les fonctionnaires des anciens empereurs chinois.
voici le résultat ! 

ll s'agit d'un poème de Li Bai,. Le modèle est calligraphié par Wu Hua, dans le livre de You Feng "poèmes de Li Bai", et la traduction est de Florence Hu Sterck !
Soyez indulgents, c'est la première fois que je me lance !

Voici les deux traductions que j'ai trouvées 
Chez Florence  Hu Sterck :
Chanson de Ziye du pays de Wu

A Chang’An sous l’éclat lunaire
dans dix mille foyers, on entend battre les vêtements.

Le vent d’automne souffle sans fin,
Dirigeant les pensées vers la passe de Jade.

Quand pourra-t-on pacifier les barbares,

Afin que leurs maris cessent leurs expéditions ?

et sur Tang Shi - poèmes de l'époque Tang, celle là.....
La chanson des quatre saisons, automne.
La lune ne jette qu’une lueur incertaine
Les coups mille fois répétés, que frappe le battoir des laveuses,
Se mêlent au gémissement du vent d’automne.

Cette triste harmonie s’accorde avec de tristes pensées.
Hélas ! quand donc aura-t-on pacifié les barbares 

Quand donc l’époux bien-aimé cessera-t-y-il de combattre au loin.


Si le début du poème me semble assez voisin, dans ces deux traductions, la dernière phrase me laisse dans l'interrogation......

1 commentaire:

Sérénité'art a dit…

Le poème dans son entier, à consulter sur Ramou.net
李白 . 子夜四时歌
Li Bai . La chanson des quatre saisons
一:春歌 
秦地罗敷女 
采桑绿水边 
素手青条上 
红妆白日鲜 
蚕饥妾欲去 
五马莫留连 

二:夏歌 
镜湖三百里 
菡萏发荷花 
五月西施采 
人看隘若耶 
回舟不待月 
归去越王家 

三:秋歌 
长安一片月 
万户捣衣声 
秋风吹不尽 
总是玉关情 
何日平胡虏 
良人罢远征 

四:冬歌 
明朝驿使发 
一夜絮征袍 
素手抽针冷 
那堪把剪刀 
裁缝寄远道 
几日到临洮

Dans le pays de Qin, la charmante Luofu 
Cueillait des feuilles de mûrier, aux bords d’une eau transparente, 
Ses blanches mains posées sur les branches vertes, 
Son teint resplendissant illuminé par un beau soleil. 
Elle disait: Les vers à soie ont faim, le soin de les nourrir m’appelle; 
Il ne faut pas, seigneur, que vos cinq chevaux piétinent plus longtemps ici. 

Sur le lac Jinghu qui a trois cents li de tour, 
Quand les fleurs du nénuphar s’épanouissent, 
On est alors au cinquième mois, et les jeunes filles vont les cueillir. 
Si nombreux sont les spectateurs que la rive en paraît étroite. 
Les bateaux n’attendent plus la lune, pour les guider à leur retour; 
Ils s’en reviennent en plein jour au palais du roi de Yue. 

La lune ne jette qu’une lueur incertaine, 
Les coups mille fois répétés, que frappe le battoir des laveuses, 
Se mêlent au gémissement du vent d’automne. 
Cette triste harmonie s’accorde avec de tristes pensées. 
Hélas! quand donc aura-t-on pacifié les barbares! 
Quand donc l’époux bien-aimé cessera-t-il de combattre au loin! 

Un courrier part demain de grand matin pour la frontière; 
La nuit se passe à doubler chaudement des habits. 
De jolis doigts ont pris bravement l’aiguille glacée; 
Mais ces ciseaux plus froids encore, que de courage pour les saisir! 
Enfin tout est taillé, tout est cousu; l’ouvrage est confié au courrier qui s’éloigne. 
Combien de jours lui faudra-t-il pour arriver à Lintao? 

(Traduction de Hervey-Saint-Denys)