Auto portrait de l'artiste |
1908-1992- Cette époque n’ est pas si lointaine , et pourtant c’était encore le temps où les plasticiennes étaient peu nombreuses à faire le sujet d’articles dans la grande presse , mise à part Nicky de Saint Phalle !
ci dessous : les lignes 1936
Qui, en dehors des circuits de l’art, connaissait cette immense artiste : Maria Vieira da Silva . Elle fut pourtant l’une des grandes représentante de l’ECOLE DE PARIS !
Née au Portugal où elle étudia l’art dès l’âge de onze ans - avec des artistes majeurs tels Fernand Leger, et Antoine Bourdelle entre autres - elle va pratiquer avec une grande sensibilité : la peinture, la sculpture et la gravure.
Elle créera même des vitraux et participera à des cartons de tapisserie comme c’était la tendance chez un certains nombre d’artistes, dans les années 50 !
Et pourtant, brillante et passionnée, elle est peu connue du grand public !
J’ajouterai que, vivant à Paris dans le 14e (jusqu’à sa mort), elle fut une des principales représentantes de l’Ecole de Paris, mais hélas, on la trouvait encore bien peu - avant la révolution informatique- dans les manuels d’art où elle aurait du avoir une place de premier choix.
Dijon est gâté qui possède en son musée une trentaine d’oeuvres, lesquelles lui ont été remises grâce à la donation Pierre et Kathleen Grandville, ces derniers l’ayant suivie et promue dans toute l’Europe.
Sur ses toiles, c’est à travers un réseau sensible de lignes, telles des éléments de tissage qu’elle traduit ses émotions, mais pas que. Evidement une reproduction en donne une bien piètre image : il faut aller voir de près….le contacte visuel est essentiel qui permet de toucher à son immense sensibilité !
Je vous propose quelques photos prises dans l’expo. A vous de vous rendre sur place et de vous faire plaisir !
....le dépoussière complètement et l’on n’a plus cette impression d’étouffement qu’on ressentait avant, due à l’empilement des oeuvres éclairées par une lumière plate !
Tout est dynamique ! Bravo !Bravissimo !
Je me suis régalée en m’y rendant.
Cerise sur le gâteau : l’entrée est gratuite !
Ne perdons pas de vue que le musée des Beaux arts de Dijon est classé deuxième Musée de France après son grand “frère” : Le Louvre.
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